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Sondage Place de la Baille en avril 2006
Le compte rendu de S. Bully sur le site du centre d’étude médiévale Saint Germain d’Auxerre est très explicite et nous vous conseillons de le lire. Nous publions quelques photos de ce sondage.
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1- Tour Lanterne des morts
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2- Bâtiment rattaché à l’église Notre-Dame dont la fondation du mur sud est visible sur la photo détaillant les différents murs retrouvés.
3- Eglise Notre-Dame détruite en 1782.
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4-Ancienne abbatiale Saint-Pierre aujourd’hui église paroissiale.
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La lanterne des morts
La fondation de la tour est faite de galets. Ce type de construction n’a pas d’équivalent dans la région mais le mode de construction et le contexte stratigraphique permettent une datation autour du XIIIe siècle (M. Bully).
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- Edifice religieux de la fin de l’Antiquité ou du début du Haut Moyen-Âge (M. Bully)
Les historiens situent le début du Haut Moyen-Âge en 476 ( chute de l’Empire Romain d’Occident)
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Le sondage a mis à jour les fondations d’un édifice religieux de 14 m de large dans lequel des inhumations avec des sarcophages ont été découvertes.
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Comme il est d’usage à cette époque les cloches sont fabriquées dans l’enceinte du bâtiment religieux auquel elles sont destinées
Première interprétation sur la disposition des différents murs mis à jour par M. Bully
Cette photo permet de mieux comprendre la position de la fouille découvrant plusieurs murs présentés sur la photo de droite.
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1- Mur sud du bâtiment religieux
2- Mur en pierre de taille probablement contemporain de la tour de la lanterne et de l’église Saint-Pierre (XIIIe siècle). Est-ce le mur du bâtiment accolé à l’est de l’église Notre Dame, sur le dessin de Dom G. Bucelin?
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3- Mur du cimetière coté ouest qui vient en contact avec le bâtiment religieux.
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4- Pierre d’angle du bâtiment religieux entre le mur sud et la façade ouest (pierres de réemploi lors de la construction provenant d’un autre bâtiment antique). La façade de l’église Saint-Pierre actuelle est dans l’alignement de cette pierre.
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5- Mur d’un édifice faisant office d’«entrée abritée » pour le bâtiment religieux.
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La tombe d’Actarius (Printemps 2007)
Les travaux de rénovation du centre ville ont continué en 2007 et une équipe d’archéologues du Centre d'Études Médiévales Saint Germain d'Auxerre, est restée très attentive après chaque godet de la pelleteuse, travail minutieux s’il en est.
En effet la pose des canalisations au même endroit dans la première moitié du XXe siècle pouvait exclure toute découverte majeure mais ce fut plutôt une confirmation des récits, imprécis dans leur descriptif, réalisés par des érudits Luxoviens lors de divers travaux à la fin du XIXe siècle.
Place de la Baille : L’équipe de S. Bully a obtenu l’autorisation de sondages à l’angle nord du parking du tribunal. Lors des sondages de 2006 une construction de 14,25m de largeur est apparue avec les murs sud, nord et ouest reconnus partiellement. Cette construction remonterait au tout début des origines de l’Abbaye. (Voir l’article de S. Bully sur le site du Centre d’Etude Médiévales Saint Germain d’Auxerre, un lien existe depuis la page Liens de notre site)
Le sondage en cours actuellement permet de confirmer les limites de cette construction mais en archéologie il y aussi de bonnes surprises et la découverte, d’un sarcophage en bon état et non ouvert avec l’inscription en latin « Ici se trouve la tombe d’Actarius » va permettre de dater plus précisément l’époque de ce vestige.
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----------Après un premier décapage à la pelle mécanique les archéologues Mathias Dupuis et Geneviève Gascuel ont relevé un premier sarcophage malheureusement cassé et vide.
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-----------Sur la photo ci-contre on constate que l’église Notre Dame est à l’est des sarcophages et que le mur nord d’un bâtiment découvert par l’archéologue S. Bully dans le sondage de 2006 se prolonge vers l’est.
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La découverte du sarcophage d’Actarius permet de revenir au début du IXe siècle dans le monastère de Luxeuil
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Soulèvement du couvercle du sarcophage--- L’eau d’infiltration a entrainé la terre fine à l’intérieur du sarcophage.
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Un travail minutieux de recheche d'indice commence.
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Actarius est confié aux archéologues anthropologues, (une équipe de Clermont Ferrand était présente), aux premières constatations il mesurerait près de 1,80 et serait âgé d'environ 50 ans mais nous attendons leurs conclusions avec impatience
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HIC. E TVMVL ACTARIU
A remarquer la qualité de la sculpture des lettres avec des arrondis aux extrémités
La lettre L de TUMULUS et barrée dans sa partie supérieure et il manque US cela peut s’expliquer par l’insuffisance de place (d’après les archéologues présents) et le trait sur la lettre L signalerait un mot incomplet, mais il est nécessaire d’attendre l’analyse des spécialistes.
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Qui est Actarius?
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Une première hypothèse apparaît aujourd’hui, mais là aussi il faut attendre les recherches des spécialistes. Un moine Actarius est cité dans le Nécrologe de Reichenau (vers 830) parmi les 153 moines de Luxeuil
Pour plus d’informations il faut se reporter au tome 1 de l’Histoire de monastère de Luxeuil à travers ses abbés, Gilles Cugnier, page 250 à 253 en vente auprès de l’association des Amis de saint Colomban.
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Avant de recouvrir le site il est nécessaire de faire les relevés des différentes stratifications du sol afin de comprendre les périodes d’occupations.
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Les Amis de Saint Colomban remercient l’équipe des archéologues sous la direction de M. Sébastien Bully pour l’aide précieuse à la conception de cette page.
L’épaisseur du mur du cimetière accolé à la tour( 1 m environ) est surprenante pour une telle fonction.
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