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A 1.70 m environ de profondeur, une couche de galets est apparue avec quelques morceaux de tegulas (tuile gallo-romaine)
Ces vestiges permettent d'émettre l'hypothèse de l'emplacement du castrum romain. Si cette hypothèse se confirme en 2012, elle sera d'une importance majeure pour déterminer l'implantation du premier monastère de Colomban avec ses compagnons.
Ces découvertes valident la programmation d'une fouille archéologique programmée en 2012 afin de confirmer la présence du castrum romain. Le financement étant en cours de montage par l'Université de Gallway (Irlande) qui a déjà financé la campagne de prospection en 2010 (lire ci-dessous)
Pendant le sondage, une autre équipe d'archéologues de l'Université de Gallway a continué la prospection géophysique sur les terrains autour du site d'Annegray.
Prospection géophysique à Annegray du 18 au 29 octobre 2010
Sébastien Bully, archéologue CNRS responsable du chantier des fouilles archéologiques de Luxeuil-les-Bains, a entreprit une prospection géophysique magnétique est réalisée sur les parcelles situées dans l’environnement immédiat des vestiges du prieuré d’Annegray.
Cette opération fait partie du programme de recherche CNRS de Sébastien Bully et d’un programme européen commencé en 2009 sous l’impulsion de trois universités irlandaises : Columbanus Projet : en savoir plus
Méthode utilisée :
La prospection magnétique consiste à mesurer le champ magnétique de l’endroit où l’on se trouve. Grâce à des capteurs très sensibles, on peut repérer les anomalies dues à l’aimantation induite des murs, fossés et autres vestiges archéologiques.
Pour plus de détail voir le site CNRS - Ens :
La première étape consiste à établir un relevé topographique du terrain situé dans l’environnement immédiat de la butte d’Annegray. Cette mesure est effectuée avec un tachéomètre laser qui mémorise les points et les mesures relevés afin de les exploiter en informatique avec des logiciels adaptés.
Laurent Fiocchi et David Vuillermoz réalisent le relevé topographique.
Grâce au relevé topographique, les archéologues établissent un quadrillage des différentes parcelles de terrains inventoriées. Le terrain est ainsi divisé en bandes parallèles pour effectuer un balayage systématique avec le magnétomètre.
Photo ci-dessous, Gerard Dowling du département d’archéologie de l’Université de Galway (Irlande) parcourt les bandes délimitées avec un magnétomètre double. Les données recueillies par l’appareil seront ensuite interprêtées sur ordinateur.
Photo ci-dessous, Roseanne Schot du département d’archéologie de l’Université de Galway (Irlande) complète les mesures avec un magnétomètre simple. La mobilité des appareils est bien adaptée au terrain très mouvementé d’Annegray.
Photo ci-dessous, une partie de l’équipe, de gauche à droite.
Emmet Marron, il participa aux fouilles archéologiques à Luxeuil en 2009 (Université de Galway, Irlande) Sébastien Bully, archéologue CNRS, responsable de la prospection à Annegray, Roseanne Schot et Gerard Dowling (Université de Galway, Irlande).
"En deux semaines, ce sont près de 4,5 hectares de champ qui ont déjà été parcourus, en suivant des lignes disposées parallèlement tous les mètres par Laurent Fiocchi et son tachéomètre laser ! Il est encore trop tôt pour tirer des conclusions, mais les archéologues ont déjà découvert une grande structure de plan rectangulaire d’environ 40 m par 30 m... A l’intérieur de cette sorte d’enclos apparaissent d’autres constructions apparemment circulaires... Pour autant, on ne sait pas encore à quoi correspond l’enclos et les archéologues n’excluent pas qu’il puisse s’agir de structures plus anciennes que l’époque mérovingienne. Ce qui est certain, c’est que les constructions sont au moins à un mètre de profondeur ! " Sébastien Bully
Le dernier jour de prospection, les archéologues ont tenu à remercier les propriétaires des parcelles inventoriées, autour du verre de l’amitié en présence du maire de La Voivre, M. Arnaud Formet.
Cette rencontre permit aux habitants de partager les histoires, légendes et traditions autour du site d’Annegray.
Après les premiers résultats prometteurs de cette prospection, une deuxième campagne de sondages géophysiques est prévue à l’automne 2011. C’est seulement à l’issue de cette seconde campagne de prospection que des sondages archéologiques seront peut-être engagés afin de préciser la nature des vestiges découverts.
Avant de prospecter il fallut contacter chaque propriétaire des terrains sondés et Monsieur le Maire de La Voivre. Ce travail a été réalisé par notre Ami Roger Dirand, fidèle colombanien, sa connaissance des familles de la vallée a permis un large consensus autour de cette prospection. Un grand merci à Roger.
Merci à Sébastien Bully pour la réalisation de cette page.
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L’ARRIVEE DE COLOMBAN A ANNEGRAY
Annegray est aujourd'hui une section de la commune de La Voivre, au canton de Faucogney.
Aucun vestige ne permet de savoir avec précision ce que pouvait être Annegray dans l‘Antiquité et, sans Jonas, moine qui fit profession au monastère de Bobbio en 617, et auteur de la «Vie de Colomban », nous ne saurions même pas qu'il y avait, à cet endroit, un camp fortifié.
Colomban et ses 12 compagnons, remontant la vallée de la Moselle, parviennent sans difficultés à ce promontoire, en forme de butte ovalaire à pentes assez rapides. Ils sont impressionnés par le paysage charmant qu'ils découvrent et qui n'est pas sans leur rappeler certaines vallées de leur Irlande natale, comme celle de Glendalough dans le Leinster. Ils en prennent possession et s'y installent en Haute Saône, située à 16 kilomètres à l’est de Luxeuil.
Paysage de Glendalough en Irlande--------- Paysage d’Annegray : au premier plan le monticule avec la chapelle
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La règle qui y est en vigueur est certainement celle que les moines pratiquaient à Bangor avant leur départ.
Devant le développement du premier monastère, saint Colomban installe une deuxième communauté dans les ruines d’une agglomération gallo romaine où émergent des sources d’eaux chaudes, LUXOVIUM appelé aujourd’hui Luxeuil.
Le site d’Annegray ne fut pas abandonné par les moines et, au cours des siècles qui suivirent, il devint un prieuré,( mention d’un prieur dans une charte de 1144 dépendant de l’abbaye de Luxeuil) jusqu’en 1790, date qui marqua sa fermeture et l’abandon du site.
Dés 1790 Le prieuré fut pillé et les pierres servirent aux constructions environnantes, quelques années plus tard le site devient le cimetière de la commune. Il tomba dans l’oubli jusqu’en 1924.
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Plan du prieuré d’Annegray de 1760 (Archives de Haute-Saône)
La construction est supposée du XIe siècle sous l’abbatiat
---de Gérard II (abbé de Luxeuil vers 1049)----------
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Vue aérienne du site d’Annegray 2007
Photo en vente par l’association des Amis de Saint Colomban
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Après avoir bien établi son nouveau monastère, Colomban n’abandonna pas pour autant sa première cellule et partageant son temps entre ses trois fondations. Il revenait souvent à Annegray et à son ermitage tout proche ( la grotte de Sainte-Marie en Chanois).
Bien que la régularité y fut entretenue avec exactitude, Colomban institua, à Annegray comme à Fontaine, des gouverneurs préposés, on dirait aujourd’hui des prévôts, dont l’esprit religieux ne faisait aucun doute et qui, dirigeant chacun son Monastère de façon autonome, restaient sous la dépendance de l’abbé.
Dom Mabillon (dans les Annales de l’ordres de St. Benoît, t.1, pages 211-233, 1668-1701) voit dans cette organisation l’origine des prieurés tels qu’ils seront et resteront organisés par la suite par les Bénédictins, surtout à Cluny.
De fait, le prieuré d’Annegray sera toujours dirigé par des religieux, nommés par l’abbé de Luxeuil qui pouvait les révoquer « ad nutum »(révoquer sans préavis et sans avoir à se justifier)
C’est ce que rappelle une bulle de Nicolas V du 13 janvier 1452, indiquant que, ni le Pape, ni le roi n’ont jamais pourvu Annegray de prieur et que, d’après les constitutions canoniques, le prieuré ne peut être donné en commende.
Le silence le plus complet se fait sur cette dépendance de Luxeuil, qui dut pourtant participer à tous les évènements de la maison-mère.
Sous l’abbatiat d’Eustaise (615-629) puis sous celui de Valbert (629-670) qui introduisit la règle de Benoît, en la mélangeant à celle de Colomban, Luxeuil et ses deux prieurés, connaîtront l’apogée de la gloire et de la puissance avec plus de six cents moines.
Annegray a donc sa part dans la formation de nombreux abbés, évêques ou grands hommes, qui à travers le monde occidental, répandront la Règle et l’idéal monastique de Luxeuil.
Cette prospérité semble avoir duré au moins deux siècles, jusqu’aux invasions barbares qui, sans détruire complètement Luxeuil massacrèrent l’abbé saint Mellin et la plupart des moines (fin du VIIIe siècle)…
Extrait de Le monastère Saint-Jean-Baptiste d’Annegray, Gilles Cugnier, édité par l’association des Amis de Saint Colomban
-La vallée du Breuchin vers l’ouest, en direction de Luxeuil-
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Nous n’avons pas de gravure sur les bâtiments du prieuré d’Annegray avant son pillage et sa destruction en 1790, mais un texte du début du XVIIIe siècle établit une sorte d’état des lieux. Il est extrait d’un litige entre les Bénédictins et Henry-François Ténarre, Marquis de Montmain, et propriétaire de la terre de la baronnie de Faucogney (Archives du Doubs)
…L’église du prieuré ( celle du XIe siècle), assez spacieuse, comporte une grande nef avec collatéraux, le tout à plafond bois; il faut du bois pour l’entretien et les réparations, il en faut assez aussi pour le couvert des collatéraux qui sont d’ancelles (bardeaux), une partie de la maison couverte de même ainsi que la grange des religieux qui est tout de bois…, c’est une maison religieuse, la religion y est intéressée - elle est actuellement administrée par un religieux - il y a en a ordinairement un certain nombre parce qu’elle est prévue pour les convalescents de l’abbaye – il y en a six, tant valets qu’autres domestiques, pour le service des religieux…
Le 1er juin 1790, ordre est donné aux trois pères bénédictins séjournant à Annegray de quitter le prieuré et de se rassembler à Luxeuil d’où ils seront finalement chassés avec les autres en septembre 1793. Le prieuré et l’église furent aussitôt envahis et pillés un procès-verbal du 11 aout 1790 donne la description d’une maison, d’une grande et vaste écurie, une remise et les greniers, une église avec son mobilier, une cloche, une sacristie…
Extrait de Le monastère Saint-Jean-Baptiste d’Annegray, Gilles Cugnier, page 65-73, édité par l’association des Amis de Saint Colomban et en vente sur la page boutique
LA ‘RESURRECTION’ D’ANNEGRAY AU XXe siècle
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-------------Dans les années 1920, le nouveau curé de Luxeuil, le chanoine Henri Thiébaut effectua des recherches pour déterminer l’emplacement du monastère St Jean Baptiste d’Annegray. La tradition orale des habitants le situe sur le monticule qui a servit de cimetière à la commune de la Voivre au XIXe siècle. Lors de l’achat des premiers ares de terrain le site était un champ de pommes de terre. Patiemment le chanoine acheta petit à petit chaque are après de multiples négociations. Enfin en 1928 il fit ériger une croix sur la première parcelle.
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Son Eminence le cardinal Binet, archevêque de Besançon, préside la cérémonie de bénédiction de la croix, en 1928. Pour rappeler aux visiteurs que se lieu sanctifié par les moines Irlandais, est non seulement un lieu historique, mais également un espace de paix et de prière.
Extrait de Le monastère Saint-Jean-Baptiste d’Annegray, Gilles Cugnier, édité par l’association des Amis de Saint Colomban
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-En bordure du terrain acquis par Gilles Cugnier en 1957 se trouvait un bâtiment ancien, peut être une dépendance du cimetière, reconvertie au XIXe siècle à usage agricole. Il valait la peine d’être conservé et restauré et nous n’avons pas hésité à lui redonner un usage religieux.
Extrait de Le monastère Saint-Jean-Baptiste d’Annegray, Gilles Cugnier, édité par l’association des Amis de Saint Colomban et en vente sur la page boutique
En 2008 le docteur Gilles Cugnier fit don des terrains et de la chapelle d’Annegray à l’association des Amis de Saint Colomban qui entretient le site depuis plusieurs années.
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--------Divers matériaux anciens, provenant pour la plupart du prieuré et réemployés (lors de son démantèlement en 1790) dans des maisons voisines, ont été utilisés pour cette restauration.
Extrait de Le monastère Saint-Jean-Baptiste d’Annegray, Gilles Cugnier, édité par l’association des Amis de Saint Colomban et en vente sur la page boutique.
 
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-Les photos situent les divers éléments d’embrasure de porte et fenêtre dans leur état d’origine réinstallés en 1959 dans la chapelle. Une petite équipe de la toute nouvelle association des Amis de Saint Colomban, autour de Gilles Cugnier, a su rechercher, négocier, déplacer ces matériaux.
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-------Fenêtre ogivale bigéminée installée dans la chapelle d’Annegray provenant de l’oratoire st Etienne de l’ermitage de St-Valbert.
------La croix avec le coq girouette de l’ermitage de St Valbert a été réemployée sur le toit de la chapelle d’Annegray. Sa sauvegarde, par Gilles Cugnier, a été opportune, vu l’état de l’ermitage vers 1950.
---------------------La chapelle en 1960 telle que nous la connaissons aujourd’hui
FÊTES COLOMBANIENNES D’ANNEGRAY en 1959
Lettre d’invitation envoyée aux Amis de Saint Colomban pour l’inauguration du site d’Annegray en 1959.
Lorsque, le 1er juin 1790 les moines du prieuré Saint-Jean Baptiste d’Annegray furent chassés de leur antique maison après douze siècles ininterrompus de travail et de prière, l’église et le couvent furent vendus et démolis pour le prix de la pierre, les terrains morcelés et mis en adjudication. Il semblait bien alors que rentrait dans le néant de toutes choses ce qui avait été le premier refuge de saint Colomban et des moines irlandais et le point de départ de leur étonnante expansion. L’emplacement de l’église devint un pâturage, le cimetière un champ de culture. Cela devait durer cent cinquante ans. Lorsque Monseigneur Thiébaut, alors jeune curé de Luxeuil, réussit après de patientes démarches à acquérir quelques arpents de terre bénie. En 1928, à l’endroit où saint Colomban avait planté sa croix vers 570, Son Eminence le Cardinal Binet vint bénir un nouveau calvaire. Depuis, chaque année les pèlerins sont venus autour de cette modeste croix de bois rendre un hommage à ceux qui nous ont apporté la foi, espérant qu’un jour ils pourront faire davantage.
Eh bien! Ce jour est venu : nous avons en effet pu acquérir la parcelle de terrain qui nous manquait et aussitôt, nous avons entrepris d’interroger la terre. A Pâques 1958 quatre sarcophages de l’époque mérovingienne apparurent sous le gazon, puis en août fut mise à jour une partie des fondations de l’antique église. Que d’émotion à voir sortir de terre ces murailles, témoignages d’un passé lointain et si glorieux!
Parallèlement aux travaux de terrassement nous avons entrepris de transformer une ancienne dépendance du prieuré en un oratoire dédié comme l’ancien à Saint Jean-Baptiste et destiné à rappeler qu’Annegray est non seulement un lieu historique et archéologique mais aussi un lieu de recueillement et de prière.
Le Dimanche 26 juillet 1959, nous inaugurons solennellement ce nouveau sanctuaire.
D’éminentes personnalités nous ont déjà promis leur participation, en particulier:
S.E. Monsieur W.Fay, Ambassadeur d’Irlande
S.E. Monseigneur Dubois, Archevêque de Besançon
S.E. Monseigneur Hasler, Evêque de Saint-Gall
S.E. Monseigneur Zuccarino, Evêque de Bobbio
Signé: Gilles Cugnier, Président de l’association des Amis de saint Colomban
PROGRAMME FÊTES COLOMBANIENNES D’ANNEGRAY en 1959
Samedi 25 juillet 1959
21heures – veillée nocturne et chant des Complies à l’Oratoire d’Annegray
Dimanche 26 juillet 1959
9 h 30 – Réception des Personnalités officielles par la municipalité de la Voivre -
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----- Devant la mairie de La Voivre---------------------------- Arrivée de S.E. Monsieur W. Fay, ambassadeur d’Irlande
10 heures: procession de la mairie de La Voivre au site d’Annegray pour assister à la grand’ messe célébrée par S.E. Mgr Hasler, Evêque de Saint-Gall
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-----------Dans les années 1950 Mgr Thiébaut fit don à Gilles Cugnier, Président de l’association des Amis de Saint Colomban, du terrain d’Annegray. Il restait une parcelle en limite de la route à acquérir pour disposer de l’emprise actuelle du site. Le propriétaire du terrain tardait à le vendre au curé. Il fallut attendre le décès du Père Thiébaut pour que Gilles Cugnier achète cette parcelle ou se situe aujourd’hui la chapelle.
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(1) M. Claude Grange et Mme
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(2) Habitante de La Voivre qui a financé la réfection de la croix du toit de la chapelle
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(3) Gilles Cugnier
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(1) Père Sangiani Professeur au séminaire de Luxeuil, éminent spécialiste de Colomban
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(2) Mgr Hasler évêque de St Gall nommé en 1959
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(4) Mgr Dubois, archevêque de Besançon
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-------------Les nouvelles 27 juillet 1959------------------------------------------------L’est Républicain 25 juillet 1959
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12 heures.: déjeuner à l’Hôtel du Coq Gaulois à Faucogney Le toast prononcé par Gilles Cugnier, sauveteur du site d’Annegray
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(1) S.E.Mgr Dubois, archevêque de Besançon
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(2) Mme W. Fay, femme de l'ambassadeur d'Irlande
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(3) M. Jérome, maire de Faucogney
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(4) Père Parat professeur au séminaire de Luxeuil
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Gilles Cugnier, Mme W. Fay, le père de Gilles Cugnier à l’extrême droite sur la photo
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15 heures: Visite du site et des fouilles. Chant Credo; Inauguration du buste de Mgr. Thiébaut, décédé le 11 novembre 1957.
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Michel Balland expliquant les fouilles aux autorités -----
Au regard des fouilles, vers 1959, les Amis ont établi une esquisse de l’ensemble du prieuré, dessinée sur la table d’orientation visible sur le site
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S.E. Monseigneur Dubois, Archevêque de Besançon inaugurant le buste de Mgr Thiébaut réalisé par Cl. Grange en mémoire à son œuvre colombanienne à Luxeuil
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-Les travaux d’embellissement continuent
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Les fondations de l’église prieurale du XIe siècle attestées par un plan de 1760
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-------- La borne pyramidale ( cercle bleu sur la photo de droite ci-dessus), c’est un des rares témoins de la triangulation disposée à travers le département par César François Cassini de Thury (1714-1784), pour réaliser la grande carte de France à la demande de Louis XV.
Elle était installée au carrefour de Saint Sauveur et lors de travaux de réfection de ce carrefour elle sera déplacée à cet endroit afin de la sauvegarder.
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Mémorial
Grande inscription lapidaire qui reproduit le texte de Jonas concernant la fondation du monastère vers 575.
Il a été inauguré en juillet 1990 par S.E. Monsieur Mac Quann, ambassadeur d’Irlande à Paris, à l’issue des fêtes du XIVe centenaire de la fondation de Luxeuil
2005 : Réfection du mur de soutènement au nord du site
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Financé à 80% par le Docteur Gilles Cugnier et à 20% par notre association
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2008 : Réfection du mur derrière la chapelle financé par l’association
avant-------------------------------------------------------------------------après
Lors de la réfection du mur les maçons ont retrouvé la fondation faite de galets de la clôture du prieuré
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La communauté de communes des Mille Etangs a identifié le site avec un panneau explicatif
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Journée Don de soi avec les Amis du Lions Club de Lure-Luxeuil le 8 mai 2008
Objectifs :
Repeindre la façade de la chapelle
Nettoyer l’intérieur de la chapelle et cirer les chaises
Planter une haie paysagère au dessus du mur réparé au printemps 2008
Nettoyer les fondations
Egaliser un dépôt de terre pour engazonner
Tondre la pelouse
Les 35 Amis ont bien mérité du repas offert par le Lions Club dans la salle communale de la Voivre gracieusement prêtée par Monsieur le Maire
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-----On avait mis les grands moyens-----------------------------------------la haie sécurisera l'accès au mur
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-chaque équipe avait sa parcelle à mettre en valeur
Merci à Roger Dirand et Patrick Grandgirard pour l’entretien du site qui est toujours aussi accueillant pour les visiteurs venus de toute l’Europe
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Plan d’accès à Annegray
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